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Qui?

Nom: Antoine Malette
Date de naissance: 11/07/1991
Occupation: Lire, boire, rire, écrire.
Auteur préféré:
Question obsédante et vile.

 

Je m’appelle Antoine Malette.

J’ai environ trente ans.

Je ne suis pas « poète » — juste un gars qui écrit des poèmes.  Je ne suis pas un « grand lecteur » — juste un gars qui lit des livres.  Je sais mieux dire ce que je ne suis pas que ce que je suis.

Mes journées sont bien occupées. Parfois.

Puisqu’il faut bien manger, je travaille en bibliothèque. Ça tombe bien, j’aime la compagnie des livres et de ceux qui les consomment.

Je suis un lecteur extensif. Je commence un livre et n’en finis pas deux. J’ai une préférence marquée pour la littérature dite moderne : James Joyce, Flann O’Brien, Alfred Döblin, Arno Schmidt, Reinhard Jirgl, Julian Ríos. J’ai un faible prononcé pour la littérature médiévale. François Villon est mon poète préféré. J’haïs le théâtre, sauf si c’est celui de Sophocle, Christopher Marlowe/Shakespeare (c’est le même dude anyway) ou de Goethe. M’intéresse tout ce qui est macabre et occulte, particulièrement les histoires d’alchimie et d’invocations démoniaques dans des cabinets mal éclairés.

Quand je ne travaille pas, je m’occupe de mots : je les écris, les lis, les aime et les haïs.

Je me suis promené ici et là. J’ai étudié la littérature et ai fait mes études allemandes. Puis, j’ai fait un croche et ai dévié vers le domaine des études irlandaises où j’ai pondu une maîtrise sur la résonance de Joyce au Québec et de la représentation de l’Irlande par chez nous. J’ai effleuré le gaélique irlandais et maintenant, j’apprends le néerlandais pour une raison qui m’est encore inconnue.

J’ai trois machines à écrire mais n’en utilise plus qu’une.

J’aime le son des touches qui frappent le baril et le son de cloche qui tinte quand le chariot finit sa course.

Je m’essaie parfois à la traduction. De l’anglais ou de l’allemand, toujours vers le français. Je traduis des textes qui me parlent, rien d’autre. Quand je juge le résultat assez bon, je le soumets à qui veut bien le lire. Si ça passe de leur bord, tant mieux. Sinon, je m’en fous.

J’ai publié quelques recueils de poésie à compte d’auteur. N’étant pas intéressé le moins du monde par la reconnaissance, je n’ai jamais bâdré les envoyer à un éditeur. Écrire me suffit. N’empêche, je suis toujours très touché de lire de bons commentaires de mes petits poèmes.

Ma vie est simple. Je me suffis de peu et pourtant ai beaucoup. Je suis un homme chanceux.